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Guerre entre Parti Socialiste et extrême gauche, une vielle histoire

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En réalité, la guéguerre à laquelle on assiste actuellement entre le PS et l’extrême gauche, n’est pas une première. On peut même dire que c’est de la gnognote comparé aux événements de 1940. A l’époque, l’ancêtre du PS (le SFIO) n’y était pas allé par le dos de la cuillère avec les rouges : 10 550 perquisitions, 3 400 arrestations, 489 internés administratifs et 100 condamnations par les tribunaux militaires dont 14 condamnations à mort. 

C’était l’époque, peu racontée dans nos manuels d’histoire (noyautage de l’éducation par les rouges oblige) où les communistes et autres anarcho-pacifistes avaient opté pour l’alliance avec les nazis (pacte germano-soviétique). Au menu : sabotage des usines d’armement et collaboration avec les agents allemands :
Fin du mois de juin 1939 a lieu une réunion à Moscou où des agents français sont invités à établir des "relations cordiales" avec les agents allemands et «se mettre à la disposition des chefs d’espionnage allemands pour saboter les navires marchands des démocraties capitalistes», cf : Histoire du Sabotage de Sébastien Albertelli.
Les historiens ont beau nous pipeauter que la CGT avait condamné le pacte germano-soviétique et exclu ses membres communistes, on a du mal à gober ! Non seulement elle était totalement noyautée de radicaux communistes (anciens de la CGTU, lors d’une récente fusion) mais était surtout dirigée par un leader, Léon Jouhaux, pro-Staline (un des rares leaders non communistes a être invité en 1937 à Moscou). On imagine facilement une base encore largement acquise au Komintern malgré la répression.

Faut dire qu’en terme de sabotage, la CGT avait montré ses compétences pendant les grèves de cheminots en 1920 : objets déposés sur les voies, détérioration de la signalisation, coupures de fils, dévissage de rails. Le 5 mai, les éclisses d’un rail de 18 mètres et les tire-fonds de 11 traverses sont enlevés prés de Bobigny provoquant le déraillement d’un train de marchandises. Quinze jours plus tard, une locomotive est précipitée dans la fosse d’un pont tournant à Nevers. Dans au moins 6 cas, des explosifs sont même utilisés. À la suite de ce mouvement, la gauche centriste au pouvoir (encore le vieux différent gauche/extrême-gauche) ordonnera, le 13 janvier 1921, la dissolution de la CGT, sanction qui ne sera jamais appliquée. 

Trahison, intelligence avec l’ennemi, terrorisme, collaboration pro-nazie… et dire que certains ne trouvent rien d’anormal à laisser le PCF et son satellite de la CGT exister en France et continuer leur basse besogne. Et ne venez pas me sortir le couplet des acquis sociaux obtenus grâce à ces derniers ! Les autres pays occidentaux ont bien obtenu les leurs avec des syndicats réformistes et co-gestionnaires.

Le Droitiste


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