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Pourquoi je soutiens désormais Donald Trump !

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Je sais, vous allez me traiter d’Emanuelle Cosse de droite, moi qui rêvais de voir Rubio vainqueur. C’est là que je loue l’utilité des primaires (et son importation en France) le meilleur moyen de révéler la force d’un candidat  dans le feu de l’action, avant l’ultime combat contre le champion de la gauche.

Je me contenterais de reprendre le message de félicitations de Donald Trump pour saluer le retrait de Rubio : «Je voudrais féliciter Marco Rubio pour avoir mené une campagne très dure. Il est intelligent et il a un grand avenir». Une façon pour moi d’éviter de dire du mal de mon ancien favori, tellement il m’a déçu en ralliant le troupeau, aux airs de meute. Je répugne à cracher sur mon camp, et malgré ma déception, je reste convaincu que Rubio était l’homme du renouveau pour le GOP, mais sans doute pas pour l’Amérique actuelle, dont il n’a pas su prendre le pouls (comme le GOP en général). 

Piège de l'instant !

Il est essentiel de remettre les choses dans leur contexte pour mieux comprendre le scénario auquel on assiste. Il ne faut pas tomber dans le piège de l’instant. On est dans les primaires et pas en campagne officielle pour la présidence du pays. L’objectif de Trump, pour le moment, est de battre ses concurrents de droite avec un déficit énorme sur la ligne de départ (pas d’expérience politique, pas de programme concret faute d’entourage expérimenté, pas de soutien du GOP, pas de réseau politique dans l’establishment). Il doit faire avec la seule arme dont il dispose : sa notoriété dans le star-system américain dont il est un des initiateurs. Il en connaît les codes par cœur. Pourquoi devrait-il répugner à utiliser cette arme, quand des légions de personnages publics (acteurs, chanteurs, artistes, journalistes,…) l’utilisent en permanence pour faire de la politique à gauche ? Hillary Clinton n’a-t-elle pas profiter de son seul statut médiatique d’ex "First Lady" pour se lancer en politique après 2001 ?

Aux chiottes les haters !

Concernant la teneur de ses propos, inutile d’y revenir ! Que la police de la pensée aille se faire foutre ! Avoir peur de l’islam et le dire, fustiger la réalité de la délinquance latinos, ou vouloir construire une frontière en dur, font parti du débat et ne constitue en rien une provocation, juste le franchissement d’une ligne rouge imaginaire tracée par les partisans de cette couleur.

Concernant sa richesse mal acquise et surévaluée, idem ! Que les rageux aillent se faire voir ! Quelle ironie d’entendre ses détracteurs se plaindre de son manque de richesse et de ne pas être pas un tycoon orthodoxe à la Ford ou Rockefeller (les mêmes qu’ils critiquent et accusent en permanence des grands maux de l’Amérique naissante). Le génie de Trump ne se mesure pas à ses richesses accumulées mais à sa manière de prendre des risques et se rétablir à chaque fois ! Une qualité qui pourrait faire merveille comme dirigeant politique. 

Pour son côté bling-bling vintage, tout est affaire de goût ! Ca ou un look crado à la Steeve Job, une dégaine d’ado attardé à la Zuckerberg,… c’est kif-kif ! Surtout de la part d’une presse ne trouvant rien à redire quand le Financial Times case François Hollande dans son "Best Dressed 2015" ! ! !

L’autre piège médiatique dans lequel il ne faut pas tomber, c’est de céder à la personnification du phénomène. En somme, Trump serait juste un accident de parcours, une aventure personnelle d’un détraqué populiste atypique. C’est faux ! Trump n’est que l’exemple tardif d’un phénomène occidental (pour une fois, l’Amérique avait du retard), celui de l’émergence d’une droite en rupture avec son camp. Les droites de l’establishment n’ont pas su mettre de barrière entre mondialisation économique et mondialisation humaine, à la grande joie des immigrationistes et autres colonisateurs islamistes (sans oublier les mafias internationales).


La victoire possible

Oui, il y a du bon dans toute cette affaire ! En premier lieu, Trump est capable de mobiliser plus large contre Hillary que Cruz ou Rubio. Malgré le redressement économique d’après 2008, l’électeur de droite s’est plus appauvri qu’enrichi. Quand viendra le choix entre Trump et Hillary, l’américain ne réfléchira pas comme un français nourris à la mamelle de l’état, mais privilégiera immédiatement l’espoir d’enrichissement personnel. Trump est l’incarnation de cette promesse.

Deuxièmement, c’est un autre pari de Trump, si un attentat islamiste d’envergure a lieu bientôt (aux USA ou en Europe), il augmente ses chances. C’est le jeu de la politique et un candidat doit savoir tirer profit des dangers du moment. Après tout, Obama doit une grande partie de sa première victoire à l’exploitation de la crise économique 2008, et beaucoup moins à sa couleur de peau. Si aucun attentat ne survient, au moment où Daesh est le plus en péril, cela prouvera l’existence de consignes venues d’ailleurs et l’intervention flagrante des pays du Golfe en faveur d’Hillary. Les choses seront ensuite plus claires pour cibler les collabos de l’establishment (droite-gauche confondus) et créer une véritablement ligne de fracture au sein de la droite occidentale.

Nouveau Reagan

Enfin, il est bien évident que Trump président, sera entouré et conseillé. Toute comparaison gardée, Reagan avec la médiatisation d’aujourd’hui, aurait eu le même traitement. Reagan n’y connaissait rien en politique internationale et était jugé comme "une plaisanterie" par tout l’establishment (démocrate comme reps). Je ne parle même pas de son programme économique ultra libéral totalement délirant, selon les experts de l’époque.


Le Droitiste


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