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Comment le FRONT ROUGE et les ANTIFA ont mis Hitler au pouvoir

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Défilé du Front Rouge à Berlin
Avec les célébrations du 70e anniversaire de la fin de la 2nd guerre mondiale, c’est l’occasion d’un retour sur une période de l’histoire moderne pas souvent bien expliquée, voire même volontairement amputée. 

Avant l’avènement d’internet (et hormis l’école où on nous a gavé de propagande gauchisante), il fallait carrément prendre des journées entières dans les bibliothèques pour tenter de comprendre cette période et essayer de maîtriser un peu le sujet. Maintenant avec internet, la donne a changé, et en quelques clics on dispose d’une masse d’infos pertinentes et souvent oubliées.

Comme celle-là : La Ligue des combattants du Front Rouge (Roter Frontkämpferbund Bund ou "RFB"). Cela vous dit quelque chose ? Non ! Tu m’étonnes ! Par contre, je suis certains que vous devez connaître les funestes Section d’Assaut (Sturm Abteilungou ou "SA") et les Escadron de protection (Schutzstaffel ou "SS"), il y en a plein les livres d’histoire au chapitre sur l’avènement du nazisme. Et pourtant, la Ligue des combattants du Front Rouge a largement contribué aussi à la mise sur orbite du nazisme en Allemagne.

Les sections du Front Rouge avec bâton à la main
La RFB n’était rien d’autre que le pendant des SA et des SS mais côté communiste. Une milice paramilitaire en uniforme (casquette de Lénine, veste grise cintrée d’une ceinture noire, culotte de cheval et bottes noires) chargée de faire régler l’ordre rouge dans les rues allemandes… enfin disons plutôt le désordre, celui voulu par le Parti Communiste Allemand de l’époque (le fameux KPD - Kommunistische Partei Deutschlands) qui misait sur le chaos institutionnel pour changer l’ordre bourgeois et pousser l’électeur modéré à voter aux extrêmes. 

Camp de la jeunesse du Front Rouge
Comme les nazis, ils défilaient au pas et en bon ordre avec fanfares et drapeaux, le point en l’air. C’était un peu moins soigné que les parades nazis mais cela le faisait bien quand même. La RFB possédait aussi sa propre organisation de jeunes (Front Rouge de la Jeunesse) et sa structure pour femmes (Ligue des Femmes du Front Rouge). Ses troupes d’élite étaient constituées d’anciens Marins qui avaient combattu au cours de la Révolution de novembre 1918 (Les Marins Rouges). Là, je ne vous parle pas de quelques milliers de provocateurs mais d’une véritable armée de plus de 100 000 hommes (jusqu’à 130 000 en 1929). 

Les fanfares qui accompagnent les défilés
Justement au sujet de la stratégie pro-nazi des communistes, il faut absolument lire ces lignes... en plus, elles ne sont pas de moi, donc moins suspectes de partialité. C’est sur la page wikipédia dédiée au "Parti communiste d’Allemagne", chapitre 1919-1933 : 
En 1931-1932, le KPD et le parti nazi NSDAP mènent des actions parallèles et parfois concertées afin de renverser la République de Weimar : le référendum contre le gouvernement social-démocrate de Prusse en août 1931, la motion de censure contre le gouvernement social-démocrate de Prusse en mars 1932, la motion provoquant la dissolution du Parlement allemand de juillet 1932, la grève commune des transports de Berlin en novembre 1932.
Certains historiens soulignent également une attitude ambivalente à la base du parti. D'un côté, des combats de rue sans concession entre militants nazis et militants communistes. En 1931, on relève ainsi la mort de 103 militants communistes et de 79 militants nazis. De l'autre, une partie de la base prolétarienne oscille entre le parti communiste et le parti nazi. Le parti communiste tente à plusieurs reprises de séduire la gauche nazie et en particulier les SA. Le cas le plus célèbre est celui de Richard Scheringer, héros nazi, converti au communisme et futur dirigeant communiste ouest-allemand après 1945.
Au total, et malgré le martyre que subira le parti sous le Troisième Reich, certains historiens ont jugé très sévèrement la stratégie du Parti communiste allemand face au nazisme. L'historien du socialisme Jacques Droz écrit ainsi : « De cette évolution qui aboutissait à l’effondrement des deux grands partis de la gauche allemande, c’est incontestablement le Parti communiste qui porte la plus lourde responsabilité. En dénonçant la social-démocratie, et non le nazisme, comme l’ennemi à abattre, il avait certes contribué à assouvir les haines personnelles de Staline, mais il avait fait preuve d’une servilité et d’une cécité dont l’histoire doit lui demander compte ».
Lors d’un défilé de mai 1929, nos fachos rouges pousseront le bouchon trop loin avec 30 morts, du coup le gouvernement de l’époque prononce leur dissolution. Peine perdue, ils iront tous rejoindre une organisation déjà en place, autre officine du Parti Communiste Allemand, pour continuer leur basse besogne : La ligue de combat contre le fascisme (Kampfbund gegen den Faschismus).

Le siège des sections ANTIFA
Toujours le même mode opératoire avec des sections partout dans le pays et des défilés façon service d’ordre. Là, ça va peut-être vous parler, surtout leur drapeau. Oui, exactement le même que nos ANTIFA de maintenant,… comme quoi, les années passent mais les méthodes restent : semer le chaos pour faire voter aux extrêmes. AntiFA/FrontRouge (ou de Gauche) et SuperFA sont les deux faces d’une même pièce, l’un ne peut pas exister sans l’autre, quand ils ne s'allient pas directement comme lors du pacte Germano-Soviétique.

Le Droitiste

J'ai mis leur musique de défilé en vidéo,
c'est plus parlant !



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